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Pathologies méningées

Créé le : dimanche 17 septembre 2006 par Patrick Chêne

Dernière modificaton le : dimanche 10 janvier 2021

Dans ce registre on connaît essentiellement les méningites... affections à meningocoques, entraînant des vaccinations en masse et qui s’exprime par de la fièvre et une rigidité ou bien des convulsions... Et puis : l’arachnoïdite, la pie mérite, la dure mérite, les fistules de LCR...

Mais est ce que vu depuis l’ostéopathie cela s’arrête là ? On connaît le Mouvement respiratoire primaire, le Wiplash, les adhérences locales après une épidurale ou une opération. Mais...
Y a-t-il un rapport entre ces trois cas ?

 La consultation d’un chiot de 3 semaines dont la queue angulée à 90° au niveau de la quatrième ou cinquième caudale ?

 Une chatte, Véga, trouvée à l’âge de 6 semaines, (dans la cité de l’espace à Toulouse...), elle n’a aucun équilibre, manque de coordination des pattes arrière, elle ne contourne pas les obstacles, elle fonce dedans. Elle ne sait pas sauter, elle doit se hisser sur un divan. Elle a le dos arqué et la queue sans mouvement. La situation reste à peu près stable jusqu’à l’âge d’un an lorsqu’apparait des crises d’épilepsie et qu’après plusieurs examens conduisant au scanner, tombe un diagnostic d’hydrocéphalie.

 Enfin, le cas qui a motivé cet article, Pepsiko est un petit poulain arabe de 18 mois qui va être euthanasié car il perd l’équilibre à chaque pas, tremble de la tête en permanence, ne grandit plus, mange difficilement... C’est un mal de chien ou wobbler. Aucun diagnostic radio n’a été pratiqué pour voir l’étendue des dégâts le cas est assez éloquent cliniquement...

Nous pensons que le rapport entre eux est un phénomène simple, physiologique qui explique un ensemble de pathologies relatives à la dure mère.

 Rappel : Anatomie des Méninges

Les méninges sont les enveloppes du système nerveux central. Elles sont au nombre de 3, disposées concentriquement, de la plus proche du système nerveux à la plus éloignée : la pie-mère, l’arachnoïde, la dure-mère.

 La Pie-Mère est adhérente au tissu nerveux dont elle suit les contours. Elle apparaît donc dans tous les sillons de l’encéphale mais ne pénètre pas dans le sillon médian de la moelle épinière. Entre deux racines nerveuses, la pie-mère émet de chaque côté un prolongement vers la dure-mère, le ligament dentelé.

 L’Arachnoïde est unie à la pie-mère par des trabécules situés dans la cavité sous-arachnoïdienne, emplie de liquide cérébro-spinal.

En fait, pie-mère et arachnoïde composent un même ensemble histologique s’interposant entre la substance nerveuse et la dure-mère, d’où la notion de lepto-méninges. Elles établissent divers revêtements entre lesquels se trouve la cavité sous-arachnoïdienne où circule le liquide cérébro-spinal entre des trabécules délimitant des rivuli et des citernes (chiasmatique - inter pédonculaire - cérébro cérébelleuse, cérébello médullaire).

 La dure-mère membrane dure, inélastique offre deux dispositions différentes selon qu’elle se place dans la boîte crânienne ou bien dans le canal vertébral. Nous examinons donc à la suite :

1. La Dure-mère dans le Canal vertébral

Elle est toujours séparée du tissu osseux par un espace empli de tissu conjonctif, l’espace péridural. Ventralement, cet espace est occupé par le ligament longitudinal dorsal [cf. vertèbres - arthrologie] et par les plexus veineux vertébraux, qui séparent la moelle épinière du plancher du corps vertébral. Au niveau de la terminaison de la moelle épinière, les méninges, et plus particulièrement la dure-mère présentent une disposition particulière. Pour la comprendre, il est nécessaire de remonter à l’époque fœtale au cours de laquelle se produit l’"ascension apparente de la moelle". A l’origine, il y a correspondance entre la longueur de la moelle épinière et celle du canal vertébral qui la contient, de sorte que chaque nerf spinal sort du canal vertébral en regard de son lieu d’émergence de la moelle épinière. Par la suite, la croissance des vertèbres est plus rapide et définitivement plus forte que celle de la moelle épinière. Or celle-ci est solidement fixée :

* Crânialement par sa continuité de structure avec l’encéphale, * Caudalement par sa terminaison au plancher du canal vertébral en région sacro-caudale.

D’où : • L’apparition d’un filum terminale, fin filament de névroglie, issu de l’étirement médullaire, qui termine la moelle épinière tout à fait caudalement et l’unit au plancher du canal vertébral, • Le report crânial de l’origine apparente du nerf spinal sur la moelle épinière par rapport à son trou intervertébral de sortie. En première approche, ce phénomène est d’autant plus marqué que l’on se dirige vers les segments les plus caudaux de la moelle épinière, d’où :
 La présence d’une "Queue de cheval", due à la disposition oblique des nerfs lombaires et sacraux dans le canal vertébral, entourant le filum terminale, médian,
 Une variation spécifique dans le niveau de terminaison de la moelle épinière dans le canal vertébral :

* La dernière vertèbre lombaire chez le Chien et les Ruminants, * La première vertèbre sacrale chez les Equidés, * La troisième vertèbre sacrale chez le Chat. * La première lombaire chez l’homme.

Que deviennent les méninges lors de l’ascension apparente de la moelle ?

* Les lepto-méninges entourent le filum terminale, * La dure-mère constitue le cône dural, qui recouvre le filum terminale et son entourage lepto-méningé et se poursuit jusqu’aux premières vertèbres caudales sur lesquelles elle s’insère, définissant le ligament coccygien, associé au ligament longitudinal dorsal (jusqu’à la 4/5 vertèbre caudale chez le chien).

2. La Dure-Mère dans le Crâne

A l’encontre de sa disposition dans le canal vertébral, la dure-mère est adhérente à la paroi osseuse. Elle offre trois particularités régionales :

• La faux du cerveau. Cette expansion de la dure-mère s’insinue dans le sillon inter-hémisphérique de l’encéphale, soit entre les hémisphères cérébraux. Sa forme de faux lui confère deux bords et deux extrémités : • Un bord dorsal, convexe, qui s’attache sur la crête sagittale interne, • Un bord ventral, concave. Libre, il entre en rapport avec le corps calleux • Une pointe, extrémité rostrale insérée sur la crista galli, relief osseux situé rostralement au chiasma optique et port par l’os ethmoïde, • Une base, extrémité caudale fixée sur la protubérance occipitale interne. • La tente du cervelet. Elle est constituée de deux expansions latérales et symétriques fixées de la manière suivante :

La tente du cervelet divise la boîte crânienne en deux loges : une loge rostrale, contenant les hémisphères cérébraux et une loge caudale contenant le cervelet. Elles se fixe sur les écailles temporales et sur les apophyses clinoïdes du sphénoïde.

• Le diaphragme de la selle [sous-entendu turcique]. Il doit son nom à sa forme de diaphragme enserrant la tige hypophysaire dorsalement à la selle turcique, qui loge l’hypophyse. C’est la continuité de l’insertion de la tente du cervelet. Les espaces lacunaires définis par ces membranes sont les sinus veineux qui participent à l’alimentation sanguine de la jugulaire.


3. La dure-mère à la jonction de la boîte crânienne et du canal vertébral.

En général il est décrit des insertions sur le bord du trou occipital qui font relais entre les insertions sur la crista galli et celles du sacrum. J’y ajouterai de manière clinique et empirique des adhérences jusque vers C3 surtout chez le cheval.

 La Force de Traction Médullaire

C’est un article dans Apostill (de Antonio Ruiz de Asua Mercadal) qui apporte un éclairage nouveau et intéressant sur le rôle de la dure mère et les pathologies en résultant. Cet article met en avant l’ascension relative de la moelle chez l’embryon humain.

En effet, pendant le premier trimestre du fœtus le développement de l’axe neural et de son contenant, le futur rachis sont synchrones. Ensuite, parce que la future moelle dérive de l’ectoderme insensible à l’hormone de croissance tandis que le mésoderme qui donnera la dure mère, les ligaments et les vertèbres y est sensible, ce dernier s’allonge plus rapidement et l’on assiste alors à une remontée de la moelle dans le tube neural qui part du sacrum et fini aux environs de L1. Il en résulte une force dite de traction médullaire et, sous l’effet de cette traction céphalique, les racines nerveuses lombaires s’allongent et prennent le nom de queue de cheval.

L’installation de cette force est graduelle et donne lieu à des adaptations et compensations tendant à l’équilibrer. Mais il se peut que le différentiel de croissance soit trop fort et induise des déformations plastiques qui donnent lieu à des pathologies. Cette amplitude anormalement élevée peut être visualisée par des examens tels que la tomodensitométrie et la résonance magnétique nucléaire. Ainsi, 80% des patients atteints de troubles ont un cône médullaire plus bas que L1. Les forces axiales depuis le filum terminale de la dure mère font été de poids allant jusqu’à 560 g (sans que soit précisé la norme d’ailleurs). Les pathologies induites semblent être : malformation d’arnold-chiari (protrusion des amygdales cérébelleuses dans le canal médullaire), scoliose idiopathique, syringomyélie, rétrocession de l’odontoïde, pour les principales.

Ainsi ces pathologies peuvent être expliquées par le fait que le rachis essaie de diminuer la force de traction en se déformant dans sa structure (platibasia, rétrocession de l’odontoïde) ou dans son ensemble par une modification des courbures (scoliose). C’est l’image du collier de perles dont on raccourcit le fil central, si les perles sont peu denses, elles se déforment, si elles sont plus denses elles se disposent de façon à faire des courbes pour diminuer leur longueur gobale. Cette hypothèse est confortée par le traitement chirurgical exécuté par le Dr Royo salvador, qui consiste en une sacriectomie suivie de la section du phylum terminale qui se rétracte alors. Les résultats sont immédiats dans le soulagement des symptômes, moins rapides évidemment sur l’imagerie des malformations avérées. (Étude faite sur 40 patients avec des améliorations spectaculaires).
Quelles déductions sur les cas cliniques exposés ?

Reprenons ces cas à l’aune de cette description chez l’homme et de ce que nous savons des animaux.

1) Le chiot

Le symptôme ayant motivé la consultation est une queue angulée à quelques vertèbres du sacrum, sans doute à l’insertion du filum terminale, moyen trouvé par ce corps pour échapper à la force de traction médullaire. Il est réalisé une consultation classique d’ostéopathie, avec entre autre un grand travail sur le sacrum, l’occiput et le crâne dans son ensemble. Consultation à l’issue de laquelle... la queue est redressée ! 48 heures plus tard... la propriétaire affolée téléphone : le chiot ne marche plus et elle a l’impression que les yeux lui rentrent dans la tête... trop loin pour revoir le cas, il voit plusieurs confrères dont des ostéopathes... Le chiot est euthanasié malgré tout 15 jours plus tard : paralysé, les yeux enfoncés dans l’orbite.

Conclusion : Il n’y a qu’un seul lien anatomique direct entre les premières caudales et les yeux : La dure-mère. La « remise » en place sans tenir compte de ce concept de force de traction médullaire a eu pour effet de produire l’adaptation à l’autre bout dans le crâne : enfoncement des yeux (nerf optique proue de la dure mère), perte d’équilibre (tente du cervelet et temporal).

2) Le chat Véga

L’examen ostéopathique montre une très forte tension sacrée depuis l’intérieur, couplée à une tension en C0 et sur la faux du cerveau se traduisant par une tension énorme sur les globes oculaires. On rajoute une tension à chaque diaphragme, et sur L3 et le pendule intestinal. Traitement : techniques dure-mériennes couplées à un peu d’homéopathie (arnica et silicea). Après la première manipulation : le chat présente une très forte amélioration de la coordination, jusqu’à pouvoir ressauter, et dorénavant, il peut éviter les obstacles. La deuxième manipulation, deux semaines plus tard, met en évidence des tensions de bassin bien moins fortes, sur D13 encore, mais D3 fortement et dans le crâne une seule tension sur le temporal droit (traitement ostéo et silicea 12 CH). Après cette séance, rien pendant quelques jours, puis évolution spectaculaire : l’équilibre est maintenant bon, les pattes arrière sont coordonnées au reste, la courbure du dos disparaît, la queue bouge... il part en promenade et chasse : sa vie est devenue normale. une rechute légère s’est produite au maximum de la croissance de rattrapage (véga a triplé de volume en Trois mois), qu’une seule scéance a suffit à normaliser.

Conclusion : Véga présente de l’hydrocéphalie comme malformation avérée, les autres investigations ne sont pas faites (le cône médullaire est-il bas ?). Le seul diagnostic de FTM forte est manuel, une sensation de bloc au niveaux d’insertion de la dure mère (ethmoïde, frontaux, globe oculaire et sacrum) et au niveaux des sommets des courbes de la colonne, C0, C7, D13. Dans ce cas vertiges, amaurose et épilepsie ne sont que des épiphénomènes dus à une FTM trop forte.

3) Le Cheval Pepsiko

Pepsiko a une pathologie très connue appelée Wobbler ou mal de chien. Elle se traduit chez des poulains en croissance par une perte d’équilibre, des tremblements, de l’ataxie surtout des membres pelviens. Ces symptômes sont le résultat d’une sténose du canal médullaire qui peut être :
 Dynamique, en particulier par flexion ventrale. On trouve cette anomalie sur des chevaux jeunes (6 mois à Deux ans) et sur les vertèbres cervicales moyennes qui présentent des malformations des épiphyses des corps vertébraux, des facettes articulaires essentiellement.
 Ou statique avec déformation vertébrale forte (épiphyses, facettes, pédicules, ski jump, ligament dorsal et ligament jaune). Ici c’est plutôt sur les vertèbres cervicales basses (C5 à C7). Mais dans les deux cas les symptômes sont les mêmes : ceux d’une ataxie spinale avec démyélinisation des fibres proprioceptives et atteint surtout des membres postérieurs (cheval dont l’arrière tombe). Des Symptômes de Pepsiko qui en plus présentait un fort tremblement et une incoordination des mouvements de la tête en cas d’émotion intense et de la difficulté à croquer une pomme ou retenir des aliments comme l’orge aplatie.

L’origine de cette pathologie fait l’objet d’hypothèses :
 Génétique : vraisemblablement transmise par l’étalon, mais ce ne serait pas un modèle héréditaire simple.
 Alimentaire : trop forte croissance par apport excessif d’énergie ou manque de cuivre.
 Traumatique : trauma répétitifs. Mais rien de probant malgré tout.

Côté ostéopathie, on trouve de fortes tensions dure-mériennes. Le résumé des tensions de la première consultation donne une très bonne idée de tout ce qui a été important :
 Sphénoïde++, temporal++ enfoncé à droite, C0,
 C4, D18++,
 sacrum Lésion Intra Osseuse,
 L5, L3 (digestif++).

12 heures plus tard : temporal g en mouvement mais vers le bas ; C0, D14++, L3, Gros Intestin++, L6, sacrum rot G. Pour tout voir voici la page Internet de Pepsiko : (http://www.osteo4pattes.info/SAINT_YGNAN/pepsiko/pepsiko.htm)

Par la suite de nouvelles tensions sont revenues à chaque poussée de croissance et se traduisent par des tremblements de tête et une voussure sur L3 et les intestins. A force de traitements ostéopathiques répétés essentiellement dure-mériens, Pepsiko a rattrapé son retard de croissance et va suffisamment mieux pour que l’on espère pouvoir le débourrer. L’ensemble du traitement a pris trois mois pendant lesquels au niveau ostéopathique on a fait un aller retour tensionnel entre le crâne, le sacrum, la ligne du dessous, les diaphragmes et le pendule intestinal.

L’examen des courbures du cheval permet de comprendre pourquoi ce sont les cervicales de C4 à C7 qui sont atteintes en cas de tension excessive de la dure mère. A cet endroit nous avons le sommet d’une convexité contre laquelle va s’écraser la dure mère et faire se déformer le corps vertébral pendant la croissance. Un moyen d’adaptation plus viable est ce qu’on appelle le dos de carpe : c’est-à-dire une voussure excessive de la colonne au niveau lombaire (augmentation de la convexité de la courbe lombaire), cette compensation est très bien supportée et n’induit de gêne que visuelle et esthétique.
Conclusion

Certaines pathologies d’origines le plus souvent « idiopathiques » peuvent rentrer dans le cadre d’une force de traction médullaire trop élevée. Celle-ci engendre des déformations des éléments ligamentaires et osseux de la colonne et du crâne, une malposition possible des éléments nerveux, une mauvaise circulation du liquide céphalo rachidien.
 Ce sont toutes les scoliose, scyphoses ou lordoses excessives (ex. dos de carpe du cheval)
 Les malformations vertébrales et écrasement médullaires donnant des ataxies (ex Wobbler du cheval)
 L’Hydrocéphalie et l’épilepsie dans certains cas. Le traitement décrit dans l’article d’Arroyo est chirurgical, mais les techniques classiques de travail de la dure mère en ostéopathie si elles sont répétées peuvent avoir un effet même sur des pathologies avec malformations osseuse et déficit nerveux pour tant est qu’il reste un volume de croissance et une réversibilité possible du problème nerveux. Les cas cités ici sont significatifs, mais ils ne doivent pas être les seuls. Et sans doute qu’en ayant l’habitude de considérer que l’eau est finalement plus dure qu’une montagne puisqu’elle y creuse des gorges, on finira en considérant que la dure mère est plus dure que l’os (50% d’eau et 25% d’élastique... finalement) à trouver de nombreuses pathologies qui cèdent le pas avec des techniques pour lui enlever sa tension.

  BIBLIOGRAPHIE

 Douart Claire. « Cours d’anatomie pour l’ostéopathie » polycopié sur le mouvement respiratoire primaire de l’école nationale vétérinaire de Nantes.
 Pujol B. et Mathon D. Le wobbler Syndrome chez le cheval Spondylomyélopathie cervicale ou « mal de chien », étude bibliographique première partie. In revue de médecine vétérinaire, 2003, 154, 3, 211-224.
 Pujol B. et Mathon D. Le wobbler Syndrome chez le cheval Spondylomyélopathie cervicale ou « mal de chien », étude bibliographique deuxième partie. In revue de médecine vétérinaire, 2003, 154, 4, 289-306.
 Antonio ruiz de Azua mercadal. La force de traction medullaire. Revue Apostill N°11/12 automne 2002 PP 7-14

Un contact avec Antonio Ruiz Mercadal m’a permis de comprendre à nouveau...que la tension FTM est médullaire et non méningée, même si la résistance à penser que le mou est plus dur que le dur est venue se loger jusque là (cf son article dans le N°5)



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